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2- Les premiers chrétiens et saint Augustin 4 года назад


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2- Les premiers chrétiens et saint Augustin

Deuxième vidéo, de 33 minutes, du cours "Les maîtres spirituels chrétiens". Je parle de l'attachement au Christ, des premiers chrétiens, de la spiritualité du martyre et de saint Augustin. #Spiritualité #Martyre #SaintAugustin Pour lire les articles du blogue au complet: Sur l'attachement au Christ: https://www.jacquesgauthier.com/blog/... Sur le martyre: https://www.jacquesgauthier.com/blog/... Sur saint Augustin: https://www.jacquesgauthier.com/blog/... Les chrétiens se différencient surtout des autres croyants par leur attachement au Christ. S’ils deviennent des maîtres spirituels, c’est par pure grâce de sa part, en vue de l’édification de l’Église, corps du Christ et peuple de Dieu en marche, afin de parvenir ensemble « à la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude » (Éphésiens 4, 13). Les trois premiers siècles chrétiens ont été marqués par de grandes persécutions, à la suite de Jésus, mort et ressuscité. « Un serviteur n'est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera vous aussi » (Jean 15, 20). Les apôtres ont tous été des martyrs, à l’exception de Jean. Eux et beaucoup d’autres sont unis au Christ par le témoignage ultime du don de leur vie, qui est vu comme un baptême de sang, comme un nouvel enfantement. Leur foi au Christ laisse paraître cette source cristalline de l’Esprit Saint, cette eau vive qui murmure au-dedans, « viens vers le Père », selon la belle expression de saint Ignace d’Antioche, supplicié à Rome vers 117. Ignace écrivait dans sa lettre aux Romains, alors que son martyre approchait : « Il est bon pour moi de mourir pour m’unir au Christ. Mon enfantement approche. Laissez-moi recevoir la pure lumière ». Le martyre n’est pas une réalité du passé. Avec la montée du communisme, du nazisme, des régimes totalitaires, des intégrismes religieux, le XXe siècle a connu un très grand nombre de martyrs chrétiens, qui ont aussi été des maîtres spirituels. Et cela se poursuit. Je pense aux moines trappistes de Tibhirine, qui assuraient une présence chrétienne en Algérie, assassinés le 21 mai 1996. Le prieur Christian de Chergé demeure une figure exemplaire du dialogue interreligieux. Dans son homélie du 4 mars 2014, le pape François affirmait : « Aujourd’hui, il y a plus de martyrs que dans les premiers temps de l’Église ». En effet, de nombreux chrétiens sont punis et persécutés du seul fait qu’ils possèdent une Bible, font le signe de la croix ou célèbrent la messe. Ils risquent la mort. Cela se produit chaque jour en Afrique et au Moyen-Orient. La croix demeure la voie royale du disciple de Jésus qui annonce l’Évangile. Augustin d’Hippone et le désir de Dieu À partir du IVe siècle, la persécution systématique des chrétiens prend fin. Plusieurs aspirent alors à des états de vie plus radicaux, comme la virginité consacrée. Les ermites et les moines remplacent les martyrs. Des Pères du désert avec Antoine, Macaire, Évagre, on passe aux Pères de l’Église, tel Augustin (354-430), défenseur de la foi et de la cité des hommes. Augustin cherche Dieu, ce plus haut que le plus haut, plus intime que le plus intime. Il relate son expérience dans son autobiographie, Les Confessions, œuvre de prière et de désir. « Quand je te cherche, toi, mon Dieu, c’est une vie de bonheur que je cherche. Ah! puissé-je te chercher pour que vive mon âme, puisque la vie de mon corps, c’est mon âme et que la vie de mon âme, c’est toi! » (Confessions, X, 20). En écrivant ses Confessions, Augustin répond à un besoin spirituel qui n’est pas étranger au conseil de Socrate : « Connais-toi toi-même »! Il montre que pour trouver Dieu il faut rentrer en soi-même et que l’on ne se connaît vraiment que dans le Christ, qui révèle ce qu’il y a de grand et d’unique en la personne. Ainsi, nous demeurons en Dieu qui est la Beauté en nous, et son mystère nous inonde de sa miséricorde. « J’ai tardé à t’aimer, Beauté si ancienne et si neuve, j’ai tardé à t’aimer! Ah! voilà : tu étais dedans, moi dehors… Tu m’as touché : j’ai pris feu pour la paix que tu donnes. Plein de toi, je ne le suis pas; aussi mon être me pèse… Ah! le pauvre être que je suis! Aie pitié de moi, Seigneur. Voici mes plaies que je ne cache point : tu es médecin, je suis malade; tu es miséricordieux, j’ai de la misère » (Confessions, X, 27-28). Pour aller plus loin: Les saints, ces fous admirables (Novalis/Béatitudes) https://www.jacquesgauthier.com/livre... https://www.jacquesgauthier.com

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