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Qu'est-ce que l'onction des malades?

Ma réflexion sur le sacrement de l'onction des malades à l'occasion de la Journée mondiale du malade. #Malade #onction #jesus Lire l'article au complet dans mon blogue: https://www.jacquesgauthier.com/compo... La Journée mondiale des malades, instituée en 1992 par saint Jean-Paul II, est soulignée chaque année le 11 février, date de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous. Depuis plus de cent-cinquante ans, le célèbre sanctuaire de Lourdes accueille des pèlerins en quête de guérison et de soutien. Cette Journée nous invite à être attentifs aux personnes qui souffrent en priant pour elles et en leur donnant du temps, dans la foulée de cette parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Matthieu 25, 36). Jésus a toujours fait preuve de compassion envers les personnes souffrantes qu’il rencontrait. L’Église propose un sacrement qui célèbre cet amour du Christ : l’onction des malades, apppelée aussi le sacrement des malades. Dans la pensée populaire, ce rite méconnu est associé à l’agonie et n’est administré qu’une seule fois par le prêtre, juste avant la mort. Or, le concile Vatican II en a restauré le sens profond, soulignant qu’il s’adresse désormais à tous ceux et celles qui souffrent dans leur corps. D’extrême-onction, il est devenu onction des malades et il peut donc être reçu plusieurs fois. Comme tout sacrement, c’est l’occasion d’une rencontre avec Dieu.  La célébration peut se dérouler d’une façon communautaire, en paroisse, à l’hôpital, avec d’autres malades et des proches. Le sacrement peut aussi être administré de façon individuelle, comme à la maison. Je l’ai reçu à quelques reprises, et j’ai chaque fois ressenti un réconfort, une force, une paix venant du Christ ressuscité qui pardonne les péchés. J'en témoigne dans l'article du 12 mars 2017 de mon blogue : Recevoir l'onction des malades. https://www.jacquesgauthier.com/compo... Le rituel millénaire de ce sacrement est simple et profond. Le prêtre impose les mains sur le malade, signe de la descente de l’Esprit Saint. « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint ». On répond : « Amen ». Le prêtre continue : « Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'Il vous sauve et vous relève ». Le prêtre prononce ces paroles du rituel alors que, de son pouce imbibé d’huile sainte, il trace le signe de la croix sur le front, puis à l’intérieur des mains. L’huile sainte pénètre le corps disponible au souffle divin.   Le Christ opère concrètement dans ce sacrement de guérison intérieure par l’espérance en son salut, vécue souvent de façon communautaire, comme l'indique l'apôtre Jacques: "L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon" (Jacques 5, 14-15). Il n'y a là rien de magique, mais un acte de foi en ce Dieu qui nous aime jusqu'au bout. J’ai toujours ressenti une grande paix intérieure en recevant ce sacrement, sachant dans la foi que le Christ me guérit à sa manière avec toute la tendresse du Père et de l’Esprit.   Les sacrements sont faits pour les vivants. Ils soulignent notre dignité profonde d’enfants de Dieu, même si nous sommes diminués par la maladie. Chaque baptisé, sur le corps duquel a coulé l'eau qui l'a sanctifié, reste aux yeux de Dieu cette personne unique et inestimable, créée à son image pour sa gloire. L'article du blogue: https://www.jacquesgauthier.com/compo...   Pour aller plus loin : Récit d’un passage (Parole et Silence / Novalis). https://www.jacquesgauthier.com/livre... Mon autobiographie spirituelle, En sa présence (Artège / Novalis). https://www.jacquesgauthier.com/livre... Les articles du blogue sur la maladie. https://www.jacquesgauthier.com/compo... https://www.jacquesgauthier.com