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Sid Ahmed Naguib "Le Magicien du Banjo" 11 лет назад


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Sid Ahmed Naguib "Le Magicien du Banjo"

AHMED AMAROUCHE DIT NAGUIB On ne peut parler de banjo ténor algérois sans se référer à ce vertueux musicien, absent regrettable de la famille du chaâbi depuis 1980, année durant laquelle il mit volontairement fin à sa carrière. Sans forfaiture et sans volonté de forcer dans l'éloge, Naguib reste, à ce jour, le plus talentueux banjo ténor au vu de ses mélodies fouillées, ses répliques originales et son sens de l'anticipation. Il a joué avec les plus grands maîtres du chaâbi tels que Hadj M'hamed El Anka et Amar Ezzahi sans oublier Boudjemaâ El Ankis et El Hadj El Hachemi Guerouabi.Natif de Bougie (Béjaïa) en 1953,il doit son prénom Naguib à son père qui l'a gratifié à sa naissance de ce prénom par sentiment patriotique a Gamal Abdennaser. Né dans une famille de musiciens, il fut naturellement réceptif à la musique dès l'âge de quatorze ans. En 1963, Mourad, le frère aîné, revint de France, où il était en formation, avec une guitare. Après avoir aiguisé son écoute, Naguib effectua en 1966 ses premiers essais avec cet instrument. Sa source d'inspiration reste Mohamed Kabour dit «Ettailleur» qui ont fait école et dont les «istikhbarate» n'avaient pas leurs pareils. Cependant, Naguib considère que Aouali Mohamed Seghir, dit Moh Essghir laâma,a des touches et des finesses particulières d'autant que sa façon de jouer de l'extérieur vers l'intérieur et à contre-courant des autres musiciens est impressionnante. Naguib insiste sur Bouherahoua Abdelkader dit Kaddour Eccherchali né à La Casbah en 1911 et décédé en 1968, originaire de Cherchell qui fait figure de pionner dans l'art du banjo. N'oublions par Mohamed Rachidi, dit Cheikh Ennamous, évoluant dans un autre style. C'est son père qui lui offrit son premier banjo mandoline acheté à la rue Tanger chez M. Lamri. En 1963 toujours, Naguib s'inscrivit au Conservatoire d'Alger où il rencontra des élèves de Hadj M'hamed El Anka tels que Tamache, Bouafia, Chercham et bien d'autres. Mustapha Skandrani, qui dirigeait l'orchestre chaâbi où se produisaient des figures marquantes comme Bahar, Serguoua, etc., a vite remarqué la force de Naguib qui s'inspirait alors de Mohamed «Ettailleur». De passage à Béjaïa, il apprit à jouer les touachi auprès de Sadek El Bdjaoui. Quand Naguib interpréta, sous le regard d'El Anka, la touchia ghrib, le grand maître finit par l'adopter et lui proposa de venir apprendre la musique en dehors du groupe de ses élèves. La légende nous apprend que Hadj M'hamed El Anka le surnommait «El ghoul diali», mon ogre, pour souligner le talent naissant du jeune prodige. Abdelkader Chercham intégra Naguib dans son orchestre en 1968. Une sollicitation de Hadj M'hamed El Anka en 1969 a été cordialement refusée par Naguib, sans doute par crainte du grand pilier et emblème de la chanson chaâbie. En 1970, Hadj M'hamed El Anka était président d'honneur de la JSEB, club de football d'El Biar. Un certain ammi Zoubir et Mustapha Sakhri ont évoqué Naguib en présence d'El Anka qui finit par imposer le jeune musicien dans son orchestre. Dès lors, Naguib faisait partie de la troupe. En 1973, lors d'un mariage, Naguib commit l'impair de ne pas exécuter un koursi deux fois mais une. El Anka lui en fit la remarque d'un geste. Ce fut le seul «accroc». El Anka donnait toute liberté à Naguib étant assuré de la maîtrise du jeune élève. Ezzahi, en pleine verve en 1973, fit appel à Naguib après un contact du défunt El Hadj Benaïssa. Il l'accompagna jusqu'en 1979. C'est à la mort de ce virtuose que fut Kadour Eccherchali en 1968 que Naguib débuta sa carrière quand il rencontra Mohamed «Ettailleur». Pourquoi le banjo ténor ? Pour le rythme, rapide, libre à l'instar de Dahmane El Harrachi qui fut d'abord banjo ténor sous l'aile de Kaddour Eccherchali avant de passer au mandole. Les bonnes oreilles vous diront combien la touche de Dahmane reste difficile à imiter tant sa maîtrise de l'instrument était totale. D'ailleurs, Naguib reste friand des concerts de ce grand artiste méconnu jusqu'à nos jours. Boudjemaâ El Ankis avait le privilège de chanter avec l'un des meilleurs orchestres d'alors. C'est ainsi que Bachir Mires, ayant un lien de parenté avec Naguib, en accord avec Djaâfar Fassouli, suggéra à Boudjemaâ El Ankis d'intégrer ce jeune musicien à l'orchestre. Le chanteur se montra hésitant avant de céder sous la pression de Mouhouche le percussionniste (derbouka) La première prestation de Naguib fut possible avec Boudjemaâ El Ankis lors de la célébration du mariage de Kalem, le célèbre joueur du CRB, en 1968, au sein des bâtiments du groupe du 1er Mai. En vain. En 1980, Naguib coupe court à sa carrière pour des raisons religieuses de son propre aveu.

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