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Alessandro Scarlatti (1660-1725) : « Dormi, o fulmine di guerra » 1 год назад


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Alessandro Scarlatti (1660-1725) : « Dormi, o fulmine di guerra »

Le 4 juin 2023, en l'église Saint-Acceul d'Écouen (Val-d'Oise), pour la première de « Soleil noir », Michaël Koné-Saki chante « Dormi o fulmine di guerra », extrait de « La Giuditta », d'Alessandro Scarlatti. Orgue : Bertrand Ferrier. Vidéo : Michaël's Team. Remerciements à Esther. Présentation ci-dessous. L'air Noir, le soleil ? Dès cet aria, la contradiction apparente est levée. En quelques mesures, vous allez être emportés par la suavité de la voix, la douceur de la mélodie et la beauté simple de l’harmonisation. C’est une entourloupe ! Derrière ce rayon de soleil qui caresse votre dimanche après-midi se cache la noirceur vénéneuse du personnage qui s’adresse à vous. En effet, « Dors, ô foudre de guerre ! » est une berceuse empoisonnée : la nourrice de Judith chante cet air pour endormir Oloferne, lequel assiège la ville de Béthulie que Judith s’échine à sauvegarder. La vipère conseille au soldat de dormir et d’oublier sa colère car il a déjà assez prouvé sa bravoure. L’effet est sans appel : l’homme s’endort, et Judith le décapite. Non, vraiment, ne vous laissez pas endormir. Vous ne vous réveilleriez pas. Le récital Avec « Soleil noir », leur nouveau récital évolutif d’une durée d’une heure, le contreténor Michaël Koné-Saki et l'organiste Bertrand Ferrier proposent une plongée très personnelle dans les émotions extrêmes qui ont inspiré les plus grands compositeurs baroques. À rebours de ceux qui voient dans les œuvres de Dowland, Haendel, Purcell, Scarlatti ou Vivaldi une musique sépia et compassée, les interprètes libèrent les partitions qu'ils ont choisies de la couche de poussière soi-disant respectueuse sous laquelle certains musiciens ont cru bon de la recouvrir. Revendiquant vigueur et rigueur, Michaël et Bertrand nourrissent leur art au sein nourricier des grands élans de nos âmes, de nos cœurs, de nos corps, tels que les peignent ces génies des siècles passés : désir irrépressible, effroi absolu, espoir ineffable, mélancolie sans fond et fureur inarrêtable habillent leur notes des diaprures du soleil triomphant – celui qui irradie nos joies – et des obscurités éclatantes qui aspirent nos vies vers le néant. Pour le duo, la musique n'est pas un enchaînement de notes mais « une succession d'opacités et de transparences », selon l'expression de Vénus Khoury-Ghata. Aussi souhaite-t-il proposer bien plus qu'un récital : une expérience vibrante, secouante et habitée, pensée autant pour les mélomanes que pour les curieux, et traversée à la fois par l'intensité baroque et par la fulgurance de la musique improvisée. Les artistes Michaël Koné-Saki est contre-ténor et haute-contre. Formé par sa mère pianiste dès son plus jeune âge, il découvre l'art lyrique à Abidjan avant de suivre, en France, les enseignements de la cantatrice et pédagogue Yva Barthélémy. Artiste protéiforme même s'il est avant tout chanteur, il a aussi bien donné des récitals dans des églises que joué dans des pièces de théâtre, des séries ou des téléfilms. Il est l'un des cinq artistes qui, depuis trois ans, arpentent les plus grands théâtres de France après avoir tenu la grande salle de Bobino pendant de longs mois, afin de faire vivre Opera locos, un florilège d'airs d'opéra associant art lyrique et musical. Bertrand Ferrier est titulaire des orgues de Saint-André de l'Europe (Paris 8) depuis 2002. Il est organiste adjoint aux grandes orgues de la collégiale de Montmorency depuis 2014. Il a été organiste-conférencier au musée national de la Renaissance pendant une douzaine d'années. En tant que soliste, il s'est produit, seul ou bien accompagné, sur de nombreuses orgues prestigieuses (église Saint-Augustin, cathédrale de Gap, collégiales de Pézenas, de Verdon et d'Eu, église Sainte-Julienne de Namur...). Retrouvez-le sur www.bertrandferrier.fr. Michaël et Bertrand ont fomenté de nombreuses aventures qui les ont menés, entre autres moments d'exception, à être invités à se produire dans un sandwich de prestige lors de la Nuit de l'improvisation de Saint-Eustache, entre les prestations de Thierry Escaich, Olivier Latry et Thomas Ospital.

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