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Mer d'Aral (2021)

Crédit Cnes/Mira Production, mise à jour 2021 En pleine Asie Centrale, entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, la petite mer d’Aral revient peu à peu à la vie. Surexploitée pour l’irrigation des champs, cette mer intérieure a perdu 90% de sa surface totale depuis 1960. Elle est désormais divisée en quatre parties. Avec une salinité devenue incompatible avec la vie aquatique, la grande mer au Sud est condamnée et avec elle les populations qui en dépendaient. Les satellites altimétriques ont suivi en continu les variations du niveau de la Mer d’Aral depuis 1992. Ces données ont permis de mieux comprendre le cycle de l’eau de la région. Elles ont aidé à définir un plan de sauvetage de la petite mer d’Aral, mis en place en 2003 pour préserver la vie aquatique. Suivi du niveau de la petite mer d’Aral et de la grande mer d’Aral par les satellites altimétriques Une digue canalisant les eaux de la rivière en amont a ainsi été construite. Les résultats sont aujourd’hui concluants. Le niveau de la petite mer d’Aral est remonté dès l’achèvement de la digue en ao 2005. Six mois plus tard, son niveau avait dépassé 42 mètres. Depuis, le niveau s’est stabilisé autour de cette valeur, avec des variations en fonction des lâchers d’eau à partir des vannes de la digue. L’écosystème s’est stabilisé. L’activité économique a redémarré. En quelques années, le produit de la pêche a été multiplié par dix et les familles de pêcheurs se sont réinstallées le long des rivages…