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Le quartier du Devallon à Saint Jean de Monts

Un quartier ou règne la tranquillité..! Dans le cadastre dit napoléonien datant de 1831, des parcelles cultivées existaient au cœur des dunes, bien avant que les pins de la forêt ne soient plantés. Elles appartenaient à Louis POUVREAU, dit « Mille Tripes » en raison de sa corpulence, qui y cultivait des asperges très réputées. Ses héritiers ont vendu en 1913 toute la parée, zone où se trouvaient les cultures, à un entrepreneur, François Billet. Des chalets sortent alors de terre, mais la guerre de 1914 interrompt les constructions, qui reprendront de plus belle en 1920. Pour mieux situer ce quartier... Il est délimité par l'allée des Pies à l'ouest, l'allée des Écureuils au sud, la rue Pouvreau côté est et la rue des Genêts ainsi que par la forêt côté nord. Il se trouve à deux pas de l'avenue des Demoiselles et de l'avenue de la Mer, mais ici il règne un tel calme. Il est préférable de le visiter pied ou à vélo pour admirer les bâtisses du siècle dernier. Pourquoi cet éden montois n'est pas équipé de trottoirs ? Ici les automobilistes roulent tranquillement. Il n'y a pas de dos-d'âne, pas de piste cyclable. L'eau s'écoule naturellement dans le sol sablonneux de la dune. En 1959-1960, une pétition a été signée par des habitants contre la création de l'allée des Écureuils, ces habitants craignant un déboisement important. L'allée a quand même été réalisée, avec en son extrémité un arbre servant de rond-point. Mais cela prouve que les habitants de ce quartier sont attachés à leur tranquillité.