Русские видео

Сейчас в тренде

Иностранные видео


Скачать с ютуб Tindalos #38 - Lovecraft : Le Festival (1923). Livre audio в хорошем качестве

Tindalos #38 - Lovecraft : Le Festival (1923). Livre audio 5 лет назад


Если кнопки скачивания не загрузились НАЖМИТЕ ЗДЕСЬ или обновите страницу
Если возникают проблемы со скачиванием, пожалуйста напишите в поддержку по адресу внизу страницы.
Спасибо за использование сервиса savevideohd.ru



Tindalos #38 - Lovecraft : Le Festival (1923). Livre audio

Traduction : Sonia Quémener © Éditions Bragelonne / Sans-Détour, 2012 ------- Dans « Le Festival », Lovecraft nous prend par la main et nous fait glisser d’un monde à l’autre. Car, à la manière de « Polaris » (#4), la nouvelle débute avec les codes du rêve : Aldébaran qui luit dans le ciel, au-dessus de « l’antique ville marine » jamais vue mais « souvent rêvé[e] ». Nous avons l’impression d’entrer dans une cité digne de « Celephaïs » (#17). Et pourtant, le récit prend une bifurcation, quand le narrateur est accueilli dans la maison familiale ; et là, curieusement, le ton change. Nous sommes dans le territoire des humains – certes étranges – mais dans une ambiance plus proche du « Terrible Vieillard » (#13), de « L’image dans la maison déserte » (#20) ou « La musique d’Erich Zann » (#29). L’image de la vieille au rouet – comme Erich Zann, d’ailleurs – perptue l’acte machinal et obsédant proche de l’incantation. Puis, dans toute la seconde moitié de l’œuvre, nous sommes conduits dans un autre type d’histoire, plus proche cette fois-ci des souterrains maléfiques, à la façon des « Rats dans les Murs » (#36) ou la « Cité sans Nom » (#23). En parallèle de cette narration aux facettes mutantes, Lovecraft joue – plus que dans toute autre nouvelle jusque-là rencontrée – sur les perceptions sensorielles, multiples et terriblement évocatrices : la vue est troublée par l’absence des traces (des habitants de Kingsport, ou même celles du narrateur) ou l’horreur des visions cauchemardesques du final ; l’ouïe est troublée par le silence (l’ancêtre muet, les processions silencieuses) ou perturbée par celui qui fait « piailler sa flûte » ; le toucher, surtout, nous ramène à des consistances peu agréables (« mains molles », « coudes […] surnaturellement mous », « torses et […] estomacs […] anormalement flasques », « fleuve huileux ») ; l’odorat n’est pas en reste, avec son escalier qui « sentait particulièrement mauvais » puis une « puissante puanteur de décomposition ». Jamais Lovecraft n’avait autant enrobé le lecteur dans une telle profusion d’indications sensorielles (sous l’angle de l’anormalité perceptive). Le récit n’en est que plus vivant. On se réjouira, enfin, de la présence du Necronomicon et de l’université Miskatonic d’Arkham. ------- Lecture, Illustration et Musique de Tindalos ------- Prochaine vidéo : Prisonnier des Pharaons ------- Pour retrouver les illustrations, les musiques, et tout l'univers de Tindalos https://www.tindaloslechien.com Pour retrouver les récits en mp3 https://hearthis.at/tindalos Pour suivre Tindalos sur Facebook   / tindalos.lechien.5   Pour un petit coup de pouce sympathique en soutenant Tindalos sur Tipeee https://fr.tipeee.com/tindalos Envie de vous offrir une illustration de Tindalos ? https://www.tindaloslechien.com/bouti...

Comments