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Akhenaton - Fin de semaine - Prod By Akhenaton (Official Video)

Album Conte de la frustration https://akhenaton-iam.lnk.to/contedel... "Conte de la frustration" : L'histoire d'un personnage qui confond son besoin de reconnaissance avec sa passion, ce qui va le conduire à rendre responsable de son "pseudo échec" les personnes de son entourage... Ce conte raconte comment sa frustration le conduit à sa descente aux enfers. J'ai écrit cet album en 2005 dans la même période que "Soldats de Fortune". Le "story telling" est un genre qui me plait énormément dans le rap et je voulais écrire une suite de titres ou l'on retrouverait les mêmes personnages au coeur d'une histoire avec pour ambition de tourner un film d'après cet album. Le contraire d'une "bande originale de film", on va dire que c'est le "film original de l'album" que j'ai co-réalisé avec mon ami Didier D.Daarwin. Chaque artiste interprète de l'album est interprété par une actrice ou un acteur : Amel Bent/Leila Bekti ; Faf Larage/Roschdy Zem ; Veust/Omar Sy ; Sako/Fred Testot ; et moi-même par Nicolas Cazalé. Je remercie encore tous ces artistes pour leur participation à ce projet et pour leur confiance. Merci également à Marie Guillard, Rivka, Oxmo Puccino, Soprano et à tous les participants de ce film, dont Yves Bigot qui a signé le projet à France Télévisions et qui a été remercié avant la diffusion 🙏🏼. Merci à France Télévisions d'avoir cru en ce projet en le diffusant le 8/08/2010 à 22h 45, ce qui nous a contraint de sortir l'album le 26/07/2010 et au CSA (devenu l'ARCOM) d'avoir classifié le film, en l'interdisant aux moins de 16 ans. Mais malgré tout, au-delà de leur "mépris" ; ce projet reste une magnifique expérience humaine et professionnelle. J'ai mis l'un de mes grands rêves dans une grande boîte... Aujourd'hui, quelques années après et avec du recul, je suis très fier d'inclure ce projet dans la célébration des 50 ans de la culture Hip Hop. "Conte de la frustration" sera disponible en vinyl le 11 mai prochain et en préco le 1er mai. Peace... Akhenaton Paroles: Je suis de ceux qu’on ne voit pas, qui ne font rien qu’on remarque Rien qu’on apprécie, rien dont on parle Mais de ceux qu’on écarte au premier ennui Ma vie est plate, mes jours fades, mes rêves fanent À la vitesse de ma jeunesse qui s’enfuit Résigné, les trains passent et moi je mens, je dis à tous que je m’en fiche Ce n’est pas grave, je fais ce que j’ai à faire Depuis le CP j’ai l’habitude quand le monde parle, je me la ferme C’est moi le gars qui livre, des paquets de carton Dans les piaules pour vivre Et j’en suis ni heureux, ni fier, je me lève tous les matins Sachant bien Que je vais rencontrer des gens qui me toisent et me prennent pour un larbin Ni salut, ni bonjour non rien, même pas une poignée de main En parlant de ça où elle crèche celle-là ? Ah voilà je crois que j’ai trouvé Ascenseur en panne, il manquait plus que ça La ville m’appartient, de la crasse aux palaces à l’ennui Des pauses dans les döners, des trottoirs de l’aube à la nuit Sans point sur le permis au-delà des limites Rentabilité dit le boss, voilà la messe est dite et puis Hors la loi, c’est ainsi que je fais mes visites Avec le son du poste à fond qui crache mes musiques Les jours s’enfilent, monotones, petits accrochages Et embrouilles déversent un peu d’été dans mon automne Parfois en avance, je m’allonge à l’arrière et tape un somme Si bien que je finis en retard quand je sonne Quand mes paupières se ferment, je vois ma vie telle qu’elle aurait dû être Ma bonne étoile n’a jamais parlé Toujours elle est restée muette, alors je construis victoires Et fantasmes dans ma tête et ma vie désuète Et ce portable qui me tape sur le système Ça c’est l’autre, et elle croit que j’ai que ça à faire ? Je pénètre dans un hall classe, un studio où tout est clean Je fais demi-tour pour m’essuyer les pompes Aux murs des affiches de films, des récompenses, des prix J’avance, non j’hallucine, eh mec t’as vu c’est qui ? Première fois que je vois une star, j’y tends la main, il me dit « bonjour » J’y arriverai je serai dans son costard un jour La secrétaire, me rappelle à la réalité « Bonjour c’est pour qui le paquet à livrer ? » Je regarde et dis c’est pour Mèche Elle montre studio B au fond à droite au bout du couloir Et là je pousse la porte, c’est le vrai paradis que je viens de voir Matos de fou, rêve de fou, mes yeux scrutent chaque recoin de cette pièce Les personnes affairées À travailler le son dans 6 mois le public va kiffer Tellement que j’en oublie l’ingé qui me tend le bon Et me dit « monsieur, oh monsieur ! » Putain je crois que je dois filer pour de bon Retrouver le fourgon Les bruits, les bouchons, les cris et les têtes de cons Je monte dans le coffre, merde, il reste un colis au fond Je le prends et le pose à terre dans l’axe d’une benne Je recule, prends de l’élan, derrière le véhicule Un grand coup de pied et le paquet atterrit dans les ordures Là je balance, les 2 ou 3 conneries qui traînent Yes ! Fin d’journée, fin de semaine