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Et la magie opéra ! Présentation de Tosca de Puccini. 1 год назад


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Et la magie opéra ! Présentation de Tosca de Puccini.

Ce chef d’œuvre que l’on retrouve dans bon nombre de films de James Bond, à Mission Impossible en passant par Harvey Milk ou Rocky Balboa est un des plus populaires du répertoire lyrique. L’intrigue se déroule à Rome en 1800. Le roi Ferdinand Ier des deux Siciles et son épouse Marie Caroline d’Autriche, qui ont repris la ville, font une chasse féroce aux derniers soutiens de la république romaine instaurée deux ans plus tôt par les troupes de Napoléon. Angelotti, un ancien consul de la République, qui s’est évadé de la prison du Chateau Saint Ange, ( Castel Sant'Angelo ) recherche une cachette. Activement recherché par Scarpia, le redoutable chef de la police qui traque tous les partisans de la liberté, le prisonnier politique trouve refuge dans une église. Mario Cavaradossi, un artiste qui peignait dans une chapelle, se propose de l’aider et de le cacher. Bien mal lui prend. Le baron Scarpia qui le soupçonne, et qui convoite Tosca, l’amoureuse de Mario, est un homme machiavélique. Misant sur sa jalousie, il manipule la cantatrice pour qu’elle le conduise chez son amant. Il est prêt à tout pour l’avoir dans ses bras et exulte sur un air de Te deum lorsqu’il voit les événements tourner en sa faveur. Scarpia convoque Tosca au palais Farnèse. Caravadossi est arrêté, et amené devant le baron, il affirme qu’il ne sait pas où est Angelotti. A l’arrivée de Tosca, le peintre est conduit dans la salle de torture voisine. Incapable de supporter les cris de son amant, elle lui révèle la cachette d’Angelotti. Pour mettre fin aux souffrances de Mario et le libérer, Scarpia exige qu’elle se donne à lui. L’horreur qu’elle exprime alors la rend encore plus désirable à ses yeux. Entendant l’escorte qui va amener son amoureux vers l’échafaud et sentant sa vie basculer, elle se met à entonner une mélodie qui résume sa vie passée. « Vissi d’arte, vissi d’amore ». J’ai vécu d’art, j’ai vécu d’amour. Le jour se lève sur le Château Saint-Ange . On entende un berger au loin. Le geôlier qui s’apprête à exécuter Mario lui accorde une heure. Celui-ci demande l’autorisation de rédiger une dernière lettre où il évoquera les moments heureux passés avec Tosca. Quand les étoiles brillaient et la terre embaumait. « E lucevan le stelle ed olezzava la terra » Un air (mélancolique) pour ténor d’une grand beauté. Tout espoir paraissant perdu, la jeune femme se dit prête à céder à l’odieux chantage de Scarpia contre un sauf-conduit, la promesse d’un simulacre d’exécution et la libération définitive de Mario. Scarpia signe le document et lance à Tosca « tu es enfin à moi ». D’un geste vif, elle le poignarde en plein cœur en disant « C’est ainsi que Tosca embrasse » puis s’empare du sauf conduit. Tosca se précipite sur la terrasse du château Saint-Ange et explique triomphante à Mario que Scarpia lui a promis que l’exécution sera feinte et qu’il sera gracié. Il devra juste rester immobile. Les soldats tirent puis s’éloignent. Mais le baron a menti. Le peintre ne se lèvera plus. Ce n’était pas un simulacre : il est bel et bien mort. Dans le même temps, le cadavre du baron est découvert. Ses sbires s’approchent de Tosca pour la saisir. Mais elle se donne la mort. Elle se jette dans le vide en interpelant une dernière fois celui qui a brisé sa vie : « Scarpia, rendez-vous devant Dieu ! Il s’en est fallu de peu que Puccini ne compose pas Tosca. Avant d’être un opéra, Tosca est en effet une pièce à succès de Victorien Sardou, créée en 1887 par la grande Sarah Bernhardt. Puccini, qui avait vu à la célèbre tragédienne l’interpréter à Florence, en avait tout de suite vu le potentiel de ce drame. Verdi, lui-même, avait déclaré qu’il l’avait beaucoup aimé et qu’il l’aurait volontiers mis en musique. Problème : un accord avait déjà été signé avec un autre compositeur nommé Alberto Franchetti. Puccini sur de son coup, s’était rendu personnellement chez Victorien Sardou à Marly-le-Roi pour le convaincre en lui promettant 15% des recettes brutes de l’opéra futur. Il s’est même débrouillé pour décourager son rival en lui faisant dire par l’éditeur que le sujet était immoral et qu’il y avait un risque que le public soit choqué par ce fait divers. Le résultat est à la hauteur de son engagement et de espérances. Si tout c’était ligué contre lui le jour de la première le 14 janvier 1900 avec une alerte à la bombe, de nombreux retardataires et des critiques réservés, le public s’était montré enthousiaste. L’ouvrage est donné au Met de New-York l’année suivante et à Paris en 1903. Cet épisode fait partie d'un série intitulée Maestro ! dont j'ai été directeur éditorial rédigeant les textes, sélectionnant les extraits et les lieux de tournage.

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