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Le syndrome de Stendhal : des œuvres d'art qui génèrent de drôles de symptômes

Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est né le 23 janvier 1783 à Grenoble et est mort d’apoplexie le 23 mars 1842 à Paris. Cet écrivain français, est connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Le syndrome de Stendhal, également appelé « syndrome de Florence », est un ensemble de troubles psychosomatiques survenant chez certaines personnes exposées à une œuvre d’art qui prend une signification particulière pour eux, ou à une profusion de chefs-d’œuvre en un même lieu dans un même temps. Les symptômes peuvent être entre autres : une accélération du rythme cardiaque, des vertiges, une suffocation, et même parfois des hallucinations.Cette étrange maladie qui frappe les âmes sensibles, les laissant aussi étourdis qu’un peintre devant une palette de couleurs illimitée. Imaginez un peu : vous entrez dans un musée, et soudain, c’est comme si chaque tableau vous faisait de l’œil, chaque sculpture vous chuchotait des mots doux. Vous vous sentez flotter, votre cœur bat la chamade, et vous voilà pris d’une envie irrésistible de vous mettre en scène. Prenons notre ami Pierre, par exemple. Lui, il ne se contente pas de ressentir ; il vit l’art intensément. Devant la Joconde, il ne se contente pas de sourire béatement, non, il lui rend son sourire énigmatique, mimant un jeu de séduction à sens unique. Et que dire de sa rencontre avec les Nymphéas de Monet ? Il s’est mis à nager à travers la galerie, brasses et papillons, comme s’il traversait l’étang des célèbres jardins de Giverny. Mais attention, le syndrome de Stendhal n’est pas à prendre à la légère. Il peut vous transformer en statue de marbre devant le David de Michel-Ange, ou vous faire déclamer du Shakespeare en plein milieu du British Museum. Alors, la prochaine fois que vous visitez un musée, prenez garde : l’art est beau, mais il peut aussi vous jouer des tours ! Pour aborder ce sujet au deuxième degré, on pourrait imaginer un texte humoristique où un personnage, disons un touriste nommé Pierre, visite le Louvre. En contemplant la Joconde, il est soudainement pris de vertiges et s’écrie : « Mon Dieu, c’est trop de beauté pour mes pauvres yeux ! ». Il se met alors à danser la polka en plein milieu de la galerie, sous le regard amusé des autres visiteurs, avant de s’effondrer sur un banc, totalement épuisé par tant d’émotion artistique.Bien sûr, cette scène est une exagération comique du syndrome de Stendhal, destinée à provoquer le rire plutôt qu’à se moquer des personnes qui pourraient réellement éprouver de telles réactions. C’est une façon légère de traiter un sujet qui, dans la réalité, peut être assez intense pour ceux qui le vivent. le site de l'Ego du moi(s) : https://lareopage.com #syndrome #stendhal #art