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Juliette Gréco Mon fils chante

cette chanson a 50 ans et le temps semble figé, rien ne change, les guerres sont toujours à nos portes et des gens sont en souffrance par Juliette Gréco " Mon fils chante " 1972 (extrait télévision 1990) En 1972, cette chanson composée par Maurice Fanon et Gérard Jouannest, le dernier mari de Juliette Gréco, fait d’abord référence à la dictature des colonels qui s’est installée en Grèce cinq ans plus tôt. D’autant plus qu’un accompagnement de guitares l’habille de sonorités toutes méditerranéennes. Mais Juliette pense aussi à l’Occupation nazie en l’interprétant, une période qui a douloureusement marqué ses jeunes années. Née le 7 février 1927, elle n’a pas seize ans lorsque sa mère, engagée dans la Résistance, est arrêté en 1943. Interpellée à son tour avec sa sœur, Juliette est interrogée par la Gestapo, dans les conditions que l’on imagine… Elle osera gifler son tortionnaire. Son jeune âge lui évite la déportation, mais elle passe trois mois en prison. À sa sortie, Juliette Gréco est hébergée par la comédienne Hélène Duc, avant de retrouver après la Libération sa mère et sa sœur revenues des camps. "Deux mortes vivantes" Sources EUROPE 1 MON FILS CHANTE Pour ceux qui entrent dans la danse au nom de la grande espérance au mépris de leur vie, mon fils chante Pour ceux qui luttent pour la vie sans autres armes que leur vie pour qu'ils vivent longtemps, mon fils chante Pour ceux qui combattent la nuit pour le jour où le soleil luira Pour tous les hommes, mon fils chante Pour ceux qui meurent en chemise à l'aube du temps des cerises Sous les yeux des fusils, mon fils chante Mon fils et toi le fils qui naîtra de mon fils tant que meurt la liberté Pour que la liberté vive dans le monde entier mon fils il faut chanter Pour ceux qui poussent sans espoir la porte étroite de l'histoire Au nom de l'idéal, mon fils chante pour ceux qu'on traîne dans le noir sur le sol du dernier couloir des chambres de tortures, mon fils chante Pour ceux qui ne verront jamais plus le soleil rouge de Mai Sur le port du Pirée, mon fils chante Pour ceux qui jusque dans la mort ont la force de vivre encore Pour ceux qui vont vivre, mon fils chante Mon fils et toi le fils qui naîtra de mon fils tant que meurt la liberté pour que la liberté vive dans le monde entier Mon fils il faut chanter La, la, la-la-la La, la, la, la-la-la La, la, la, la-la-la, la La, la, la-la-la La, la, la, la-la-la La, la, la, la-la-la, la La, la, la-la-la La, la, la, la-la-la La, la, la, la-la-la, la La, la, la-la-la La, la, la, la-la-la La, la, la, la-la-la, la