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Jean-François Fouilhoux, sculpteur céramiste, créateur d’idées. La taille et la sculpture deuxième partie: • Jean-françois Fouilhoux - La taille e... Les oeuvres de Jean-François Fouilhoux sont l’aboutissement d’une recherche parmi les plus singulière de la céramique contemporaine française. Longtemps potier avec une connaissance particulière des émaux, il a su se concentrer pendant sept ans sur le chemin étroit des céladons pour comprendre et maîtriser ce qui est sans doute le plus majestueux émail des anciens maîtres Song. En même temps, Jean-François a développé une nouvelle technique de façonnage qui lui permet de créer des formes d’une diversité et d’une richesse étonnantes. Ces pièces vêtues de ces émaux luxueux sont actuellement parmi les créations les plus originales et les plus prisées de la céramique contemporaine. Les pièces de Jean-François Fouilhoux se trouvent dans les collections permanentes du Musée de Sèvres et du Musée des Arts Décoratifs de Paris. Il a été attiré dès son adolescence par la céramique chinoise SONG, reconnaissable à ses glaçure céladon. Il s’imprègne aujourd’hui de cette culture pour ses propres créations. Ses sculptures aériennes se construisent dans l’instantané. A l’aide d’une lame il découpe dans un mur d’argile pour créer, telle une signature, une forme inédite qu’il vient décorer de céladon. Ses pièces sont de véritables calligraphies dans l’espace. Ses Œuvres sont présentes dans des collections et des musées du monde entier. « Dès mon installation à Mont-près-Chambord en 1976, j’étudie le céladon, recherchant dans les livres des informations qui n’y figurent pas. Dix ans plus tard, en 1986, une erreur de pesée m’entraîne sur la voie de cette matière satinée et translucide, envoûtante et mythique, à laquelle je consacre encore tout mon esprit et tout mon temps. Bien qu’ayant retrouvé aujourd’hui les principes techniques qui régissent la formation de ce fameux « reflet gras », je multiplie sans relâche les essais, toujours à la recherche d’une nouvelle perfection dans la qualité d’un satiné ou dans la nuance d’une tonalité. Le céladon procure une sensation de suavité, une impression de profondeur infinie. Par contraste, cette sérénité me permet d’exalter une tension, une certaine dramaturgie dans des sculptures aux lignes complexes, vives et parfois tourmentées. L’extérieur des pièces est sculpté dans un bloc d’argile très molle. Des formes à peine organisées, mais dynamiques, abondantes et nerveuses, tirées dans un geste rapide, prennent alors naissance, conservant à leur surface les traces de cette genèse brutale et passionnelle. Après un début de séchage, la terre s’est durcie et je creuse l’intérieur. L’action dure longtemps, la terre est devenue ferme, les lignes se tendent puis se figent, et les surfaces se lissent. Des arrêtes, des saillies plus ou moins effilées vont alors occuper le vide, le rythmer et l’organiser. Elles sont l’idée et la réflexion que j’agrège aux formes plus sensuelles de l’extérieur. Sur les sculptures les plus récentes, le modelé d’une lèvre charnue s’oppose à la tension d’une ligne effilée comme une lame où la matière s’épuise avant de disparaître. L’opposition entre l’indéfini et le défini me séduit énormément, et sous-tend mon travail. J’aime cette progression qui va de l’effet de matière où chacun peut inscrire son imaginaire, vers une forme très définie qui exprime un univers esthétique symbolique. » Jean-François Fouilhoux #jeanfrancoisfouilhoux #émaux #céramiste